Elle devait faire partie de la promo de la Coupe de France féminine cette saison. La pandémie mondiale de la Covid-19 aura eu raison de sa participation pour cette année. En attendant de la retrouver prochainement sur les circuits, Amélie Moliexe nous parle de ses premières expériences en tant que pilote en karting et ce qui l’a attirée vers le Rallycross…
Parle-nous de tes débuts en compétition…
Amélie : « J’ai débuté le karting lorsque j’avais 8 ans. J’en ai fait durant 13 ans en compétition, et j’ai pu évoluer dans différentes catégories. J’ai eu l’occasion durant ces années de courir avec Pierre Gasly et Esteban Ocon. J’ai remporté à trois reprises le Championnat de Normandie dans les catégories « minines » et « cadets ».
Lorsque j’étais en catégorie « National », j’ai participé aux Coupes de France féminines. Mon meilleur résultat a été une dixième place.
J’ai ensuite évolué en « KZ 125 », où j’ai remporté une manche du Championnat de Normandie, face aux garçons. J’ai également décroché une troisième place lors du Trophée de Normandie. »
Comment es-tu arrivée en Rallycross ?
A : « Notre souhait depuis des années était de rouler en Rallycross. Malheureusement, il faut un certain budget que nous n’avions pas forcément au départ. Les aléas de la vie ont aussi retardé notre arrivée en Rallycross. Ça fait aujourd’hui six ans que je n’ai pas roulé en compétition.
Ce qui m’a toujours plu dans le Rallycross est le côté show et spectacle du Championnat ! Concernant la course, c’est un style de pilotage qui me correspond totalement, car il y a de la glisse, de la terre et ce sont des élements qui me plaisent beaucoup.
Le Rallycross plaît également beaucoup aux partenaires ! Le Championnat du monde, qui est de plus en plus reconnu auprès du grand public a aussi aidé les plus petits championnats. »
Comment s’étaient passés tes premiers essais sur la Renault Twingo R1 ?
A : « J’ai roulé une première fois au mois de mars, accompagnée de Jean-Mickael Guérin qui est mon coach. Il a pu me donner quelques conseils pour la prise en mains. C’était une journée particulière parce qu’il pleuvait.
J’ai réussi à m’adapter assez facilement à la Twingo. C’est une voiture assez incisive et fragile, il faut être attentive à ce niveau-là parce qu’on peut vite partir à la faute. J’ai roulé sur différentes pistes, à Lessay qui est une piste très technique et compliquée en raison des changements d’adhérence. J’ai roulé à Mayenne ainsi qu’à Dreux, qui sont des circuits avec beaucoup d’asphalte et moins de changement d’adhérence. Globalement, j’ai pas mal progressé. Nous avons aussi pu faire quelques réglages sur la voiture au fil des essais. »