#2022
14/01/2022
Le bilan de Jimmy Terpereau

Auteur d’une saison parfaite, Jimmy Terpereau, Champion de France Super 1600 2021 revient sur sa saison et nous parle de ses projets pour l’année à venir…

Quel bilan dresses-tu de la saison 2021?
Jimmy Terpereau: « Ça a été une saison parfaite. Je me rends compte avec le recul que c’est la saison que j’aurais dû faire il y a quelques années déjà! 

Le meilleur souvenir que je pourrais en garder serait sûrement Kerlabo. De manière générale, lorsque je viens sur une manche, c’est pour gagner la course. Et je savais qu’en arrivant sur ce circuit, ce serait plus compliqué qu’ailleurs car ce n’est pas le tracé que je préfère et ce n’est pas non plus le circuit que la C2 préfère. Donc remporter Kerlabo a été un très bon moment car c’était inespéré ! »

 

Qu’est-ce qui a fait la différence cette année?
J: « Je n’ai pas roulé comme d’habitude. En 2021, sur toutes les courses effectuées, je n’ai pas roulé en fonçant tête la première comme j’ai pu le faire par le passé en me disant « ça passe ou ça casse ». Cette saison, nous étions plus réfléchis. Nous avons travaillé sur la voiture, j’ai travaillé sur moi-même pour trouver des solutions (notamment à Kerlabo).

Aussi, je me suis uniquement consacré au Championnat de France cette année, je n’ai pas roulé en Europe, ce qui m’a permis de me concentrer totalement. »

 

Un moment de la saison à oublier?
J: « Honnêtement on n’en a pas beaucoup, hormis peut-être la première manche à Châteauroux, où la voiture était en panne. On arrivait dès la première course pour gagner, on visait déjà le titre dès la première manche, et puis on s’est retrouvés en panne tout le week-end, en se qualifiant in-extremis en finale. C’est peut-être cette manche qui a été la plus compliquée à gérer. »

 

Ton avis sur la concurrence ?
J: « Il y en avait ! Pour qu’on roule vite, il faut de la concurrence. On a passé la saison à se battre et je pense qu’on était six ou sept à pouvoir prétendre à la victoire sur chaque manche. Lorsque Nills Volland est venu faire ses deux piges, c’était déjà vers la fin de saison donc ça ne m’a pas perturbé plus que ça. Je n’aurais pas pris de risques, puis on l’a battu à la régulière à Mayenne ce qui était le but. A Faleyras, j’avais encore moins de pression. Au final, sur le papier j’ai fini devant, pourtant à la régulière il était plus rapide. De manière générale on a besoin de pilotes et de voitures comme ça qui viennent nous challenger, ça nous fait avancer. »

 

Parle-nous justement de ton week-end à Faleyras…
J: « Ca s’est fait 2 semaines avant à Dreux, j’ai discuté avec Stephane (Leroy) qui m’a proposé de prendre sa DS 3. Je savais qu’il y avait un moteur Le.ny comme sur la C2, mais je sais très bien que le moteur ne fait pas tout sur une auto. 

Moralement, ça m’a fait du bien de rouler avec cette voiture, parce que je m’était imaginé que je ne pouvais faire du Rallycross qu’avec la C2 et en fin de compte je me suis rendu compte que j’étais capable de bien rouler avec une autre voiture. Cette expérience m’a aussi aidé à orienter mon choix pour la saison qui arrive, donc ça ne m’a fait que du bien. »

 

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