Après avoir fait ses armes dans le Championnat de France en Supercar ces dernières années au volant d’une DS 3 WRX, Damien Meunier s’est tourné vers le management du team « Meunier Compétition », qui participait cette année au Championnat CEZ avec à la clé le titre de Champion CEZ 2020 décroché fin octobre. Après sa participation au Rallycross d’Essay avec ses trois Renault Twingo S1600, Damien Meunier s’est confié concernant son ressenti mais également ses projets…
Quel bilan dresses-tu de votre participation au Rallycross d’Essay ?
Damien : « Le bilan est assez positif dans l’ensemble. Il y avait un gros niveau concernant la concurrence, le plateau en Super 1600 était certainement le plus relevé du week-end. Au niveau de l’équipe, nous avons réussi à qualifier les trois voitures en finale, malgré quelques petits soucis sur certaines voitures, notamment la mienne, qui concernaient des petits ajustements mécaniques qui n’avaient pas été faits par manque de temps.
Je suis content de la performance de Dylan qui est monté sur le podium ! Andrei, qui découvrait les courses en France a été très surpris du niveau, avec dix pilotes qui se tenaient en moins d’une seconde au tour, en comparaison avec le Championnat d’Europe centrale où se sont généralement trois ou quatre pilotes qui se battent pour la victoire.»
D’un point de vue personnel, comment as-tu abordé ce week-end ?
D : « De mon côté, je termine sixième de la finale avec un support moteur cassé, et en comparaison des temps de Dylan en finale, je sais que je n’étais pas à la ramasse… mais ça a été également l’occasion pour moi de reprendre mes marques en Super 1600.
Il y avait quelques petites choses à ajuster, puis il fallait également s’occuper de nos clients durant ce week-end. C’est assez compliqué de gérer ces deux éléments en même temps parce que tu n’abordes pas les courses de la même manière.
Pour la course en Italie, qui succédait à celle d’Essay, on a travaillé toute la semaine entre les deux manches sur les voitures pour les remettre en ordre, et elles ont beaucoup mieux fonctionné. »
Quelles sont les différences notables entre les courses effectuées à l’étranger et celle d’Essay ?
D : « C’est complètement différent, notamment au niveau des circuits. A l’étranger, les circuits sont beaucoup plus typés « terre ». Nos voitures sont très bien réglées pour ce type de terrain. A l’inverse, nous avions et avons toujours beaucoup de travail à effectuer au niveau de l’asphalte, c’est aujourd’hui le point à travailler.
Nous manquons aussi d’expérience sur les circuits français. Nos voitures ont été montées en Finlande, par conséquent, les premiers essais avaient dû être effectués sur des pistes en Suède, qui sont très typés « terre ».
Quels sont vos projets ?
D : « Nous avions pour projet de faire rouler nos trois voitures en Allemagne. Dans tous les cas, je ne roulerai pas, ce sera priorité aux clients. Notre objectif est de se confronter à ce qu’il se fait de mieux en Europe. Nous avons roulé face aux Audi en Pologne, mais c’est la seule fois où nous les avons rencontrées.
Le second objectif sera de préparer 2021. A l’heure actuelle, face à la pandémie de Covid-19, c’est assez compliqué de pouvoir se projeter pour nous comme pour nos clients. Andrei Vajda devrait poursuivre avec nous, mais nous ne savons pas encore si nous serons présents en Championnat d’Europe, de France ou encore en CEZ. »