#2024
25/02/2024
Jean-Baptiste Vallée prêt pour 2024!

Toujours dans le TOP 10 d’une Division 3 plus relevée que jamais, Jean-Baptiste Vallée reste l’un des pilotes sur lesquels il faudra de nouveau compter en 2024.

Le pilote de la C3 revient sur ses performances passées et sa préparation pour les épreuves à venir…

Quel bilan dresses-tu de la saison 2023 ? 
Jean-Baptiste: « Le bilan de cette saison est peu mitigé à notre goût. Le résultat final, soit la place au championnat, reste malgré tout correct, notamment quand on observe le niveau de la division. Mais le fait de n’avoir participé qu’à une seule finale sur huit manches est assez décevant. Le début de saison a été un peu “mou” pour ma part, j’ai eu un peu de mal à me mettre dans le rythme. Ensuite on a manqué de réussite sur les phases finales. Les astres n'étaient pas alignés pour nous en 2023, on espère que ça changera pour 2024. » 

Comment qualifies-tu le niveau de concurrence qu’il y avait dans la catégorie ?
J-B: « Encore une fois, la Division 3 a été à la hauteur de ce qu’on attendait d’elle. Le nombre d'inscrits et le niveau de concurrence a été incroyable. C’est peut-être la catégorie la plus relevée, à mon avis, en termes d’inscriptions, puisque nous sommes souvent les plus nombreux, mais aussi en termes de performance. Arriver dans les seize finalistes, c’est déjà une sacrée affaire. On a l’impression que le niveau augmente chaque année qui passe ! » 

Une anecdote à nous raconter de la saison passée ?
J-B: « La première manche de Lohéac, pour sûr ! L’équipe a changé l’embrayage entre les essais et la première manche, et ce très rapidement, parce que le temps nous manquait franchement. Ce qui restera dans nos mémoires, c’est la manière dont l’organisation a géré la chose, puisque sur cette épreuve, nous sommes accompagnés jusqu’en grille par un membre de l’organisation qui gère justement la pré-grille. Cette fois-là, sans l’aide de cette personne, nous n’aurions pas eu l’occasion de rouler en manche 1, car ça s'est joué à une dizaine de secondes près, alors encore merci ! »

Y a-t-il eu un moment marquant lors de l’année ?
J-B: « Il y en a plusieurs ! Le premier, sportivement, serait la demi-finale de Mayenne. Après un choc au départ, le train arrière est touché, et la voiture devient beaucoup plus difficile à mener. J’ai dû aller chercher au fond de moi tout ce que je pouvais trouver pour résister, ne pas sortir de la route, et c’est avec une certaine fierté que j’ai réussi à me qualifier en finale. 

L’autre grand moment, pour l’équipe, ça a été les dix ans, qu’on a fêté à Kerlabo. On a commencé en 2013, en Twingo, à Kerlabo, et c’était vraiment beau de célébrer cette décennie, entourés de nos proches. » 

Le programme 2024 est-il déjà défini ? Si oui, peux-tu nous en dire plus ?
J-B: « Pour cette année, on va essayer de faire tout le championnat, même si je sais que ça va être très compliqué. En effet, avec ma compagne, nous attendons des jumelles dans quelques semaines donc il va falloir qu'on trouve la bonne organisation pour pouvoir concilier vie de famille et passion. Donc je m'inscris à la saison, pour au moins aller jusqu'à Lohéac et on verra à ce moment-là si on fait les 3 dernières courses. Je l'espère! » 

Quoi de prévu durant l’intersaison ?
J-B: « Durant l’intersaison, la première étape a été de démonter la C3 pour la réviser entièrement. Ensuite on a pris du temps pour nous, afin de préparer les naissances. Actuellement, en attendant les organes mécaniques (moteur, boîte et ponts), on rassemble le budget pour cette saison 2024. D'ailleurs je profite de cette interview pour remercier chaleureusement mon père et mon frère pour tout ce qu'ils font afin que je puisse rouler en Rallycross. »