#2019
04/04/2019
Début de saison incertain pour Mathieu Trévian

Mathieu Trevian sera de retour cette année en Division 3 au volant de sa Volkswagen Scirocco, après une année 2018 loin des circuits, où le Finistérien avait décroché une troisième place à Kerlabo, sa seule participation de l’année. Un des favoris au titre cette année nous parle de sa préparation pour 2019, des changements et évolutions apportés à sa Scirocco et revient avec nous sur son apparition à Kerlabo l’an dernier…

Vous n’avez effectué qu’une manche l’an dernier à Kerlabo, quel bilan tirez-vous de votre participation ?

« C’était la première fois que j’effectuais une seule course dans la saison, moi qui ai l’habitude de n’effectuer que des saisons complètes. Je n’appréhendais pas la course de la même manière que d’habitude.

La journée du samedi s’est très bien déroulée, le soir nous rentrions en tête du classement intermédiaire après les deux premières manches qualificatives, et puis ensuite il y a eu la pluie. Ce n’était déjà pas évident de ne faire qu’une seule course lors d’une saison, il fallait en plus essayer de ne pas gêner les concurrents qui font le Championnat.

Le dimanche, on ne peut pas dire que j’ai pris un plaisir fou entre les conditions climatiques et le fait de devoir faire attention à ne pas faire d’erreurs sous la pluie notamment en étant vigilant avec ceux qui jouaient le Championnat. »

Quel est votre programme pour la saison 2019 ? Quels sont les changements opérés sur la voiture ?

« Pour 2019 déjà, je pense que je ne serai pas prêt pour Lessay…

Je n’ai pas réuni tout le budget que je souhaitais, et à l’heure actuelle, je n’ai pas encore toutes les pièces de mon moteur ! Sachant que la course est dans 10 jours seulement et qu’il me manque des pièces, ça complique forcément les choses !

Etant moi-même préparateur depuis quelques jours, le travail passe forcément en premier lieu, ce qui implique des retards sur la préparation de la voiture.

Je regrette de ne pas être prêt pour le début de saison, mais c’est malheureusement indépendant de ma volonté… Je m’étais dit que même si je ne trouvais pas tout le budget je pouvais toujours commencer le Championnat et essayer de compléter en cours de saison…

Concernant les changements, nous avons fait évoluer le moteur mais également quelques petits réglages en plus. La voiture a été complètement démontée. Cela étant, ce sont plutôt des petits ajustements, mais il n’y a pas eu de grosses transformations en dehors du moteur.

Il faut dire aussi que les changements apportés au moteur sont davantage pour me « faire plaisir » que pour la performance pure, car il était déjà très performant jusqu’à aujourd’hui ! »

Au vu de la saison qui se profile, quelles sont les manches que vous attendez et celles que vous appréhendez ?

« La course que je redoute le plus est certainement celle que j’attends le plus aussi parce que c’est celle où il faut trouver des solutions pour être le moins mauvais possible. C’est à Faleyras que je n’ai jamais vraiment réussi à être rapide…

Même si j’ai déjà atteint la seconde place, en performance et chronos purs, ce n’est pas ce à quoi on peut s’attendre. Essayer de trouver des solutions à Faleyras sera donc une des grandes attentes de la saison. Nous savons déjà ce qui ne va pas sur ce tracé, en l’occurrence quelques réglages de châssis à effectuer.

J’ai toujours considéré que comme la voiture roulait très bien ailleurs, le problème venait de moi, mais malgré tout, nous souhaitons essayer quelques changements pour cette course ! Le fait de ne pas avoir roulé l’an dernier ça m’a permis de pouvoir réfléchir un peu à tout ça, donc il y aura des choses à essayer.

Concernant les circuits que j’apprécie, il y a Kerlabo, ou encore Dreux où ça s’est toujours plutôt bien déroulé et où les tracés sont sympas ! »

Malgré tout, quel sera l’objectif cette saison ?

« L’objectif reste malgré tout le titre… Mais si à un moment je vois que je ne suis pas dans la bagarre, il y a de grandes chances que je ne continue pas la saison.

Parce je sais déjà qu’avec une course en moins, dès le début de saison, j’use déjà un « joker » et j’ai le sentiment que ça fait déjà trop pour jouer un titre.

En 2017, j’avais eu des soucis à Châteauroux, ça m’avait mis une grosse épine dans le pied pour le titre à la fin de saison… Je sais donc d’ores et déjà que ça risque d’être compliqué. »