#2019
24/11/2019
David Vincent fait coup double !

Vainqueur de la Coupe de France de Division 3 en 2018, David Vincent réitérait sa performance cette saison en décrochant un deuxième titre consécutif au volant de sa Renault Clio IV, face à une concurrence affutée et à un Benoit Morel qui aura tenu jusqu’au bout ! Le Costarmoricain revient sur sa saison, ses meilleurs moments, ses concurrents et ses projets futurs…

Quel est le bilan de votre saison ?

« C’est une saison qui n’a pas été simple, dans la mesure où la concurrence était un peu plus affutée que par le passé. Ce n’était pas toujours les mêmes qui étaient aux avant-postes. Heureusement pour moi que la concurrence n’a pas été très régulière de manière générale. Benoit Morel a été régulier mais peut-être avec un tout petit manque de performance, car sinon ça aurait été compliqué parce qu’il s’est révélé être le plus régulier. Pour ma part, j’ai connu quelques soucis mécaniques que je n’avais pas eu du tout l’an dernier. La saison dernière, j’avais décroché sept victoires, pour quatre cette année, mais je pars du principe que ça ne sert à rien de vouloir à tout prix gagner pour remporter un titre. Globalement, ça s’est avéré un peu plus compliqué que la saison dernière, mais c’est quand même plus sympa sportivement quand ça se décide à la dernière course. Je voudrais encore remercier mes partenaires et mon équipe mais aussi tous les organisateurs parce qu’on a un beau Championnat en France et il faut le souligner…»

Est-ce que ce titre a une saveur particulière par rapport au précédent ?

« Pas forcément, parce que l’an dernier c’était le premier en Division 3 donc il avait une bonne saveur ! Et celui-ci, c’est bien aussi car c’est le deuxième titre consécutif que je n’avais jamais eu, et qui ne s’est décidé qu’à la fin donc il n’a pas une meilleure saveur mais je dirais simplement une saveur différente ! »

Quel a été le point culminant de la saison ?

« Je pense que c’est Mayenne, car c’est là où le championnat s’est quand même plus ou moins décidé pour moi. En ce qui me concerne, à titre personnel mon meilleur souvenir de la saison, ce serait sans doute la finale de Dreux parce que c’était les derniers tours de piste avec ma voiture, car elle était vendue et partait le soir même. De plus, je partais quatrième de cette finale et que je parvenais quand même à la remporter, c’était tout simplement génial de finir de cette manière, pour moi mais également pour toute mon équipe et les partenaires, parce que personne n’aurait misé sur moi au début de cette finale. »

A l’inverse, à moment à oublier ?

« Forcément Kerlabo, à domicile… où je me suis un peu « raté » ! Avec la pression de la course à la maison, j’ai loupé un départ en demi-finale, à un moment où il ne fallait vraiment pas se louper… Certainement la pression de rouler chez soi, avec ses partenaires juste de l’autre côté de la grille positionnée au départ. Je savais qu’ils étaient là, à me regarder, donc ça a peut-être joué. »

Qu’est-ce qui a fait votre succès ?

« J’ai sans doute géré davantage mes courses cette année que je n’ai pu le faire l’an passé. Je n’ai pas forcément cherché à être le plus rapide à chaque fois. Ca a été un point fort je pense, et c’est peut-être dû à mon expérience… Après, j’ai quand même une voiture performante, qui est excellente sur les départs et qui a été fiable toute la saison grâce à une superbe équipe, et également grâce à Gaétan Sérazin qui est mon préparateur ! »

La course la plus disputée ?

« Ca a commencé fort dès la première à Lessay ! Mais je dirais quand même Dreux, dans l’ensemble du week-end, parce que tout le monde avait envie de finir sur une bonne note avant de rentrer dans l’intersaison et ça a été très disputé ! »

Quid de la concurrence ?

« La concurrence m’a étonné par moment… Xavier Briffaud, dommage pour lui, il a fait des erreurs de pilotage et a eu des soucis mécaniques, mais sans ça, il avait démontré qu’il était rapide cette année et il est certain que ça aurait été différent. Mais gagner un championnat c’est un ensemble de choses… Il y a aussi des pilotes qui ont beaucoup progressé comme David le Ferrand, Maxime Sordet ou encore Benoit Morel et Romain Houiller pour ne citer que ceux-là. Je pense que l’année prochaine sera disputée, même si Xavier (Briffaud) n’est pas là et moi non plus. Après, je suis certainement le plus ancien de tous ces pilotes, et c’est peut-être un peu de sagesse qui a parlé cette année, sûrement en raison de mes deux grosses sorties de piste de l’an passé… »

Des piges prévues pour l’an prochain ?

« L’année prochaine, si on peut, on fera Kerlabo ! C’est tout. On a l’idée d’y participer mais pour l’instant il n’y a vraiment rien de fait… Si on a une opportunité de rouler à Kerlabo, à domicile, on tâchera de la saisir. Ce sera en Supercar, car c’est maintenant l’objectif. D’ailleurs une séance de roulage est prévue en Supercar, probablement sur une des voitures du team Sérazin. »

#2024
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